9 juin 2019
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Œuf de fou 1
- pseudo-satyricon -
(suite 148)
« Quelle est la différence
entre nous et une maison de fous ?
Ils ont une direction lucide, eux ! »
Blague audiovisuelle.
« La folie de l’homme raisonnable
est anatomisée à fond par
le clin d’œil du fou. »
Shakespeare, Comme il vous plaira, II, 7 56-57
Ce qui est arrivé à Mômô
pour un infiniment court instant
(suite)
En règle générale, le Silence cannibalise le monde. C'est sa nature. Il ne peut pas faire autrement. Lorsque le Silence se trouve partout. Parfois dans le noyau-même du bruit. Ou de la musique. Ou du Verbe. Et ainsi de suite.
Dans le cas de RFCVIPMU, le tourbillon de cet épisode fou, avec ou sans le Sommet de la Francophonie, évoquait le vœu de silence fait par Roubliov1. Ni la planète Mars, ni le désir astral qui va avec, ni l'attention dont on ne connaît pas la nature, ne parlait plus à Mômô maintenant. Le Silence prenait toute la scène, tous l'air et l'eau et plus. Mômô vivait ce qu'il s'appelle « l'instant ». Comme un photon (qui n'a pas de masse), comme une idée (idem) ou une vision (ibidem).
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Une question inquiétante se fit entendre. « Quid de la mère ? » Ben oui, quid de sa génitrice ? Mômô n'en savait rien. Elle ne la connaissait pas. Elle ne l'avait jamais connue. Elle n'en avait pas. Son père ne lui en avait jamais parlé, et elle n'a jamais pu lui poser une question pertinente à ce sujet. À leur entourage non plus. D'ailleurs, de quel entourage pouvait-il avoir question lorsqu'il s'agissait des nomadiens ? Et de surcroît, lorsqu'on avait affaire à une famille d'un diplomate. Les familles des diplomates n'ont jamais des entourages. Nomadiens ou pas.
Dans tous les cas, elle n'avait pas de nombril. Voilà, pas de nombril.
Comprendre qui pourra.
Avertissement
Toute ressemblance
avec ce qui s'est passé,
qui se passe
ou
qui va se passer
à RFI
a été, est ou sera
fortuite.
Pareil pour toute différence.
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Blog : www.alexandre-papilian.com/