Le positivisme de la presse française concernant les prestations plus ou moins claires de François Hollande à l'étranger m'inquiète.
Certes, Hollande représente la France et je préfère qu'il soit pris au sérieux, qu'il soit écouté, qu'il soit sinon craint (comme un Obama, une Merkel ou un Poutine), du moins respecté.
Mais je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que les choses ne se passent pas ainsi.
Il veut la croissance, Hollande – mais il ne dit pas le comment de la chose.
Il veut se retirer de l'Afghanistan – sans formuler cet autre comment non plus.
Il fait référence à ses 60 mesures proposées dans son programme électoral. Mais qui a le temps d'analyser ces 60 phrases pour les transformer dans un programme de changement du monde ?
Car, n'oublions pas, le slogan de Hollande a été « Le changement, maintenant ».
Cela pendent qu'il affirmait, comme Mélenchon, d'ailleurs, que la France est un pays qui peut provoquer le changement de l'Europe et de là, celui du monde !
J'ai, comme ça, une impression fâcheuse ! Notamment celle concernant le monde, lui-même. J'ai l'impression – fâcheuse, je répète – que le monde, ce monde-ci, le monde sous-lunaire, le monde terrestre, ne veut pas se laisser changer comme ça, de bon cœur.
Et du coup, je me retourne contre moi-même, en me disant que ce n'est pas bien ce que je fais, me laisser proie à des impressions fâcheuses, comme ça, seulement parque la presse française s'empresse de dire des choses qui n'ont pas lieu d'être dites et, du coup, de créer ainsi l'impression – fâcheuse, je le dit et redit jusque où on va m'entendre – que tout cela n'est que la foutaise.
De la !