Il y a des instants où je me sens encore, ou de nouveau, jeune. Des instants où la fraîcheur des questions naïves m'envahit... bénéfiquement.
Parlant politique avec les et les autres, je constate que les gens ont assez souvent la mémoire courte.
Les sympathisants de gauche oublient le boulet DSK ; pour ne pas parler du boulet Ségolène Royal. Ceux de droite, oublient le boulet du « travailler plus pour gagner plus » et surtout celui – catastrophique ! – de la guerre en Libye.
Les autres, avec qui je parle politique parfois (pourquoi, ne me demandez pas), ne regardent même pas vers les extrêmes, vers les verts ou vers les petits mouvement de type Christine Boutin.
Et pourtant, d'ici quelques mois, ils vont aller voter.
- Quoi ? !
Des instants.